Le coin cuisine – Couscous aux sept légumes

Ingrédients :

-1,5kilogramme de viande de boeuf

-1 gros oignon

-120grammes de pois de chiches trempés 6 à 8 heures dans de l’eau

-Un mélange d’huile de table et d’huile d’olive (15 cl)

-1 cuillerée à soupe de sel; de poivre; de gingembre moulu;

-¼ de cuillère de safran colorant

– 3 litres d’eau

-300 grammes de de navet

-400 grammes de carottes

-120 grammes de de jeunes fèves écorcées, 1 tomate pelée et découpée

-250grammes de courgette

-500grammes de potiron; 1 pomme de terre;½ chou; 2 piments

-1 bouquet de persil et coriandre

Le couscous

-1 kilogramme de semoule de couscous

-4 cuillerées à soupe d’huile

-1 cuillerée à soupe de sel

– Une cuillère de beurre

-75 cl d’eau

Préparation

1)Faire chauffer l’huile dans une couscoussière et faire dorer la viande, l’oignon et les pois de chiches. Saler, poivrer et épicer. Ajouter de l’eau et porter à ébullition.

2)disposer la semoule dans une terrine et incorporer l’huile. Arroser le tout d’un grand verre d’eau salée. Rouler ou frotter la semoule entre les mains et la laisser reposer 10 minutes.

3) transférer dans une passoire de couscoussière et cuire à la vapeur du bouillon pendant 20 minutes.

Pendant ce temps, éplucher les carottes, les couper en deux et ôter le coeur. faire la même chose pour les navets. inciser légèrement les fèves à l’aide d’un couteau.  Peler la tomate et la découper en dés. Étaler les graines de couscous après la première cuisson dans la terrine et l’arroser une deuxième fois avec un grand verre d’eau.. Les rouler avec les paumes de la main pour séparer les graines collées et laisser reposer un moment.

4)ajouter les carottes, les navets, les fèves et la tomate au bouillon et remettre la semoule à cuire à la vapeur. Retirer la semoule après 20 minutes de cuisson et la disposer dans la terrine. Arroser une dernière fois avec un grand verre d’eau, égrener et remettre a cuire pendant 20 minutes.

5)Couper les courgettes en longueur. couper le potiron en morceaux. Découper la pomme de terre épluchée en quartier. Ajouter le chou, les légumes au bouillon ,également le piment et la bouquet de persil et coriandre.

Laisser cuire pendant 15 minutes. Incorporer le beurre au couscous et disposer dans un plat. Ajouter la viande et garnir de légumes.

Arroser de bouillon et servir chaud.

Bon appétit

« Sans-papiers mais pas sans droits »

La création artistique d’affiches politiques, une action transversale entre minorités.

Chaque semaine, plus de 150 personnes (69 nationalités) animent les actions du Monde des Possibles situé au 97 de la rue des Champs à Liège. En octobre 2015, deux formateurs de l’association, Kévin Cocco et Elisa Léonard, ont souhaité articuler leurs ateliers respectifs (New Start et Dazibao) pour mener ensemble une action collective qui démontre des alliances possibles entre communautés. Cet article propose de l’esquisser.

NEW START – DAZIBAO : quand deux réalités se rencontrent

D’une part, une dizaine de femmes migrantes se côtoient chaque matin pendant 2 mois lors d’une formation intitulée New Start (NDLR : nouveau départ). Celle-ci, financée par la Commission Européenne – Daphné, s’adresse aux femmes migrantes qui ont fait l’objet de violences ou de discriminations. Ce vécu souvent traumatique est le socle commun sur lequel se fonde une volonté d’émancipation qui s’exprime par un projet socioprofessionnel, l’acquisition d’infos sociales et juridiques mais aussi par l’expression créative de leurs droits fondamentaux.

D’autre part, le projet DAZIBAO se développe en partenariat avec le CRIPEL et le Croix-Rouge de Belgique – Département ADA (accueil des demandeurs d’asile). Au cours de ce projet, le Monde des possibles accompagne des personnes demandeuses d’asile (principalement des hommes) qui logent dans les centres ouverts de la Croix Rouge pour une formation de 160 heures divisée en trois modules : les nouvelles technologies, les informations sociales et les actions d’éducation permanente.

Une volonté à revendiquer les droits des femmes migrantes d’une part et celle des demandeurs d’asile d’autre part réunissait pertinemment les conditions d’une action commune.

De la rencontre à la co-construction

La rencontre a généré après plusieurs semaines de travail commun, des slogans qui résonnent particulièrement dans l’actualité récente des attentats de Paris : « Paix, égalité, justice pour tous : pourquoi pas ? », « Je suis donc j’ai droit », « Unis, nous vaincrons » en sont un aperçu.

Ces slogans ont pris forme dans des affiches politiques sérigraphiées. Celles-ci ont été exposées dans le cadre de la journée pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre 2015. Une autre exposition sera prévue dont nous préviendrons le CRIPEL.

Carrefour des minorités, cette action fut, pour les participants et participantes, un moyen d’exprimer leurs témoignages comme rapport au pouvoir. Certes, le travail est encore long mais comme dirait l’un des participants : « tenons-nous la main pour aller plus loin ».

Plus d’infos sur https://www.possibles.org

Page de l’expo : https://formationdazibao.wordpress.com/octobre-novembre-2015/

Anthropologue / Animatrice de projet EP/ISP au Monde des Possibles.

Plus d’infos :

Kévin Cocco : kevincocco@gmail.com – 04/232.02.92.

Elisa Léonard : elisa.leonard78@gmail.com – 04/232.02.92.

LES STAGIAIRES DE LA FORMATION DAZIBAO VISITENT LA VOIX DES SANS-PAPIERS

Une centaine de personnes dans la promiscuité et le confinement de l’occupation des locaux situés Boulevard Sainte Beuve à Liège.

Se rendre compte des difficultés que vivent au quotidien les personnes sans-papiers.  La démarche a conduit les stagiaires de la formation « dazibao » à se rendre  ce mardi trois novembre à Burenville ou les sans-papiers tiennent depuis deux mois une occupation.  Les stagiaires ont pu rencontrer des femmes, des enfants et des hommes qui avant de se retrouver dans cette situation, ont été des demandeurs d’asile au même titre que les stagiaires du dazibao.

Ils ont pu échanger avec les résidents, harmoniser leur combat et élaborer ensemble les voies et moyens pour sortir de la précarité. Située sur le Boulevard sainte Beuve, l’occupation est selon les stagiaires l’illustration d’une mauvaise politique migratoire. Ils ont promis aux occupants de relayer leur message dans la société et au Monde des possibles. Ils ont aussi exprimé le vœu de voir émerger une société sans discrimination et sans exclusion.

Ma lettre

Assis sur une chaise, je me balance en avant, en arrière. Mes souvenirs activent un petit sourire sur mes lèvres, mais l’amertume et le désespoir finissent par reprendre le dessus. Je suis triste. Triste du fait que tu ne me vois plus ; que tu ne me regardes plus. Pourtant dieu seul sait comment je me suis investi pour toi. Par mon travail, mon courage et mon abnégation, j’ai fait de toi ce que tu es aujourd’hui.

Pendant plusieurs années, et cela sans relâche, je me suis donné au travail. Tu as aujourd’hui tout ce qu’il te faut pour être respecté. Des immeubles, une autosuffisance  alimentaire, une sécurité des biens et des personnes, bref tout ce qu’il te fallait. Tu rayonnes dans le concert des nations.  Tu te targues d’être un pays de droits, tout en oubliant que c’est moi et les autres qui avons lutté pour ces droits. Si je t’écris, c’est par rapport à la promesse que tu m’avais faite.

Tu te souviens, tu me disais que j’aurai une retraite tranquille, à l’abri du besoin. Que je serai pris en charge le moment venu. En retour, tu m’as mis dans une chambre avec des rideaux, des fenêtres et des portes closes. Une chaise roulante me sert de fauteuil et de moyen de locomotion. Je t’observe chaque jour à travers les fenêtres. J’ai pas de moyens pour finir mes vieux jours. Tu n’as pas tenu à tes promesses. Même les droits pour lesquels j’ai lutté pour moi et mes enfants s’étiolent  de jour en jour. Du coup, mon fils ne me rend plus visite. Tu l’utilises trop et il n’a plus de temps à m’accorder. Entre moi qu’il pense et qu’il ne voit pas, et mon petit-fils qu’il regarde sans voir, quel avenir pour nous ? Est-ce comme cela que je suis récompensé après tout le service que je t’ai rendu ?

Le pensionné que je suis, te demande de le sortir des placards, des oubliettes, car je peux encore participer à ton développement. J’ai encore mon mot à dire. J’ai droit à ton respect  et non à ton indifférence.

Pour et au nom de tous les pensionnés.
Ton fils

Ras-le-bol de cet amalgame

Indignée par cette actualité sanglante qui s’enchaîne et se déchaîne sans une vraie prise de conscience, je suis révoltée face à ce drame immense qui se joue au Proche Orient dans l’indifférence et face à ces terroristes qui ont su construire un État, pardon d’avoir aidé à faire monter cet État. Ces assassins qui sèment la mort et répandent la terreur sont aujourd’hui parmi nous : dans nos rues, nos magasins, nos stades, etc. Aucune cible n’est épargnée.

Aujourd’hui, la mort a frappé en,plein cœur de l’Europe : le mal est transporté. On n’a rien fait pour l’éviter, mais bien au contraire, des dirigeants ont déstabilisé les pays arabes, ont tué ou ont déchu leurs présidents, ces mêmes présidents qu’ils ont soutenus.

Et maintenant, qu’est-ce qu’on entend comme discours et comme analyse ?

C’est l’islam qui en est la cause. Chose qui alimente les médias et fait des sous. Nous, en tant que musulmans à majorité écrasante (nous serons bientôt deux milliards de personnes), nous subissons chaque jour ce mensonge et les médias sont finalement la pire des armes.

À vous, les diffuseurs et les profiteurs d’amalgames, j’aimerais vous poser une question. Croyez-vous que si nous étions deux milliards de terroristes, vous auriez survécu ?

Une musulmane en colère

 

Attentats de Paris

Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes.

C’est avec effroi, émoi et indignation que le monde a appris les attentats de Paris ce 13/11/15.  Cent trente morts, trois cent cinquante-deux blessés dont quatre-vingt-dix neufs entre la vie et la mort. Un vrai coup porté à la liberté et à la solidarité entre les peuples.

Le monde des possibles et l’ensemble des stagiaires dont beaucoup de musulmans choqués par cet attentat, à l’instar du monde entier condamnent ce crime abject.  La liberté et le droit ne sauraient en aucun cas être pris en otage par des barbares aux idéologies obscures.  Nous nous tenons aux cotés du peuple français pour lui témoigner notre soutien en ces durs moments.

Nous invitons aussi l’ensemble des populations à ne pas tomber dans le piège de l’amalgame terroristes=musulmans tendu par la situation anxiogène actuelle.  Nous réitérons notre engagement à lutter pour les droits fondamentaux et à préserver le « vivre-ensemble » dans un monde devenu un village planétaire.

La réflexion sur les causes qui peuvent expliquer le terrorisme reste selon nous prioritaire tant sur les parcours individuels des jeunes qui se lancent dans un Djihad que l’Islam ne reconnaît pas que sur des politiques menées au Moyen-Orient depuis le Patriot Act de George Bush.  Les populations locales sont quotidiennement prises en otage entre les intérêts des multinationales, des pétromonarchies et de l’Etat islamique, tous alimentés par la manne pétrolière.  Qui achète le pétrole que l’Etat Islamique vend chaque jour pour 1.500.000 dollars ?  Qui héberge les comptes en banque de l’EI ?  Pourquoi les actions de l’industrie militaire sont excellentes depuis lundi 13/11/15 ?  Tous les jours, des attentats sont perpétrés dans la région, tous les jours des drônes occidentaux bombardent des zones où les populations ne sont pas épargnées.

Il s’agira d’être vigilant dans les mois qui viennent ; vigilant à l’égard des risques d’attentats et vigilant à l’égard de la violation de nos libertés que le gouvernement va réduire en leur nom.  Dans un climat où les mesures d’austérité dont nous sommes l’objet sont dénoncées, l’état d’urgence est aussi une opportunité de neutraliser la contestation sociale et légitimer des politiques gouvernementales ouvertement autoritaires.  Les milliers de migrant-e-s qui frappent actuellement aux portes de l’Union Européenne risquent d’en faire faire les frais au profit des partis d’extrême droite ravis de voir les partis majoritaires reprendre leurs thèses fascistes.         

Nous serons aux côtés de ceux et celles qui se lèvent au quotidien pour la paix.

Le peuple KICHWA et le capital

Lutter pour préserver sa culture et ses droits

Si une grande partie de la lutte contre l’exploitation se concentre sur le continent européen, il convient de faire le lien avec d’autres luttes qui se passent tout aussi à coté.

Le capitalisme a atteint des proportions inquiétantes. Partout dans le monde, des voix s’élèvent pour dénoncer les abus du système. De ces voix,est celle du peuple KICHWA de SARAYAKU.

Ce peuple, descendant des INCAS, vit aujourd’hui sur les berges de la rivière Bobonaza au coeur de la foret amazonienne. Au nombre de mille deux cents (selon le collectif Krasnyi), ce peuple est aujourd’hui menacé sur ces terres.

Cent trente cinq milles hectares de foret, ça attire forcement les multinationales. Surtout quand ces terres renferment de l’or noir.

Leur lutte pour sauvegarder leurs terres peut être perçue comme une alternative contre le capitalisme et l’exploitation qu’il génère.

AGIP et la CGP (Compagnie Générale des Combustibles) furent désignés par le gouvernement de l’Equateur pour exploiter les terres de ce peuple. Malgré leurs minces moyens, le peuple KICHWA a intenté un procès contre l’état pour “non respect des droits des peuples autochtones et violation de la constitution”. Le dossier jugé par la commission inter américaine des droits de l’homme a fini par donner raison au peuple de SARAYAKU le 25 juillet 2012.

Malgré cette décision de justice, le gouvernement et les multinationales continuent de persécuter ce peuple minoritaire avec une présence de militaires et de grues pour des recherches.

Les membres de cette communauté sillonnent aujourd’hui l’Europe, pour expliquer et rallier d’autres voix à leur cause. Cette lutte légitime est pour nous la preuve que le capitalisme est un fléau mondial et doit être combattu par des mesures à l’échelle mondiale et dans l’union des forces.

L’excision

Qu’est-ce que l’excision ?  Quelles sont ses conséquences pour les femmes ?

Pratique ancestrale ancrée sur les traditions, l’excision est une violence faite aux femmes. Elle consiste à couper le clitoris de la jeune fille avant l’âge de quatre ou cinq ans. Je parle de cette pratique car ses conséquences sur les femmes sont multiples et les interprétations et fondements sont choquants. L’excision n’est pas citée dans aucun passage du coran, mais reste pratiquée par un grand nombre de pays musulmans.

La Charria ne peut et devrait donc pas prendre en compte cette pratique.  Sur le continent Africain ou l’analphabétisme brille, l’excision est pratiquée par la plupart des pays.  A Djibouti et en Somalie par exemple le taux d’excision des fillettes est très élevé.  Les filles non excisées sont très mal vues dans ces sociétés et sont en proie à une stigmatisation et exclusion. Elles sont rejetées et souvent bannies de la famille et de l’entourage proche.  Interdites de mariage parce que considérées impropres (indignes), ces femmes doivent parfois quitter leur pays pour échapper au regard et jugement de leur communauté d’origine.

L’excision se fait à un âge précoce de la jeune fille pour empêcher que celle-ci ne  puisse s’opposer à cela.

Les conséquences sur les personnes et leur avenir sont très dures et souvent difficiles :

  • La mort suite à une forte hémorragie.
  • Forte infection des parties excisées.
  • Des difficultés et complications pour enfanter.
  • Impossibilité de vivre pleinement sa sexualité.
  • Souffrances et douleurs pendant les règles.

Au niveau international, la lutte contre l’excision est une réalité, mais beaucoup d’efforts restent à faire. Surtout pour les populations des pays à faible taux d’alphabétisation, il va falloir mettre l’accent sur la sensibilisation.

Arrivée en Belgique où cette pratique est bannie et interdite, je lance un grand appel envers mon pays d’origine et tous les pays qui pratiquent encore cette violence, pour que cesse à jamais cette injustice et cette barbarie. A toutes mes sœurs, je leur dis de pas se laisser faire et de continuer à lutter pour un monde sans excision.

Mounia (stagiaire au monde des possibles)

NDLR : plus d’infos sur les moyens de lutter contre l’excision ici et là-bas : http://www.gams.be  Contact: Samia Youssouf – Gsm: 0470 54 18 99 ou par E-mail: samia@gams.be

Consommation ou surconsommation

Venant du Burkina, pays l’envahissement des télécommunications n’atteint guère celui de mon pays actuel d’accueil en Europe, je m’interroge sur le progrès réel qu’apportent les nouveaux appareils de la téléphonie et leur présence permanente, surtout chez les jeunes. Où va s’arrêter cette consommation de la nouvelle technologie et quel sera son impact réel sur la vie personnelle et sociale?

A l’heure où nos brillants économistes, banquiers et divers intellectuels ne cessent leur refrain sur la nécessité d’une relance de la croissance, notamment par le développement de cette technique dite communicative que nous retrouvons constamment  dans nos rapports avec nous- même, notre entourage, mais aussi avec le monde, tous ces casques, jeux, musiques et jeux amplifient-ils réellement  les rapports humains, nos connaissances de l’autre et celle d’un environnement mondial devenu un village ou ne nous éloignent-ils pas de la réalité?

Plus les moyens de communications se multiplient et se perfectionnent, plus j’ai l’impression qu’ils diminuent la qualité des échanges en les réduisant très souvent à de la futilité ou à des stéréotypes dictés par de courts codes, tels que par exemple les émoticônes. Le dit se limite à un minimum de mots, de vocabulaire et l’image doit souvent exprimer un ressenti codifié et finalement impersonnel. C’est non seulement l’orthographe qui en prend un coup, mais bien plus encore l’originalité de l’expression, de la pensée et de la communication.  Non seulement ces nouvelles technologies réduisent tout cela, mais elles empêchent en même temps le temps nécessaire au vrai dialogue dans le quotidien des foyers.

Avant, tout jeune, je passais du temps avec mes parents. Cela m’a permis de tirer des enseignements, des valeurs et des armes pour le futur. J’ai pu connaître leur histoire, celle de mes grands-parents, de mon village. Beaucoup de jeunes n’ont plus le temps d’écouter les anciens, leur préférant le virtuel des jeux et autres partages souvent creux et narcissiques sur des réseaux dits  » sociaux ».

Sans nostalgie stérile envers le passé et en reconnaissant les énormes potentialités qu’offrent les nouvelles technologies de la communication et de l’information, l’adulte doit en tout cas lutter contre sa surconsommation pouvant devenir très vite un outil de destruction d’un humain devenu de plus en plus un objet de consommation et de profit via une élite qui bien souvent l’utilise comme tel, sans conscience morale. Du moment que cela rapporte… Il faut acheter et jeter. Croissance et croissance!

Il en va de même dans le domaine de l’information, ou plutôt  celui de la surinformation. Un seul clic suffit pour ouvrir une énorme bibliothèque, mais sans le guide pour y puiser l’essentiel de ce qui est recherché. Sans esprit critique pour séparer le blé de l’ivraie. Sans sens de la synthèse nécessaire à une appropriation d’un sujet.

A l’éducateur que nous sommes tous, d’une façon ou d’une autre, de tirer parfois la sonnette d’alarme  sur les dangers de cette nouvelle technologie. A chacun de nous d’oser encore le dialogue vrai, personnel, intergénérationnel dans la liturgie du vivre ensemble réel et non virtuel. C’est de l’emploi modéré et à bon escient de ce qui est vu comme progrès que dépendra celui qui ne se monnaie pas et fait de chacun un être humain et non un simple objet de consommation et d’information.

Les NTIC ont un apport et une contribution pour le développement et les luttes pour les droits communs. Nous y reviendrons dans nos prochaines publications.

Sana Ousmane

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Contributions du groupe FR 2 Elisa au journal des Possibles

 

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  1. Témoignages

Bienvenue les réfugiés ! Nous vous souhaitons un bon séjour. Nous espérons qu’il sera facile pour vous de vous intégrer dans la société belge et de commencer une nouvelle vie.

Une stagiaire de la classe d’Elisa

Bienvenue. Le problème en Belgique n’est pas à cause des étrangers qui sont de plus en plus nombreux mais il est à cause des faibles opportunités de travail. Tout ce nombre d’étrangers est une richesse humaine si la Belgique savait en profiter.

Un citoyen étranger

 

Le Monde des Possibles ASBL