Devenir interprète en milieu social: formation gratuite

Formation de base : devenir interprète en milieu social. Les 14, 15 et 21 novembre 2016 de 9h30 à 16h

Vous souhaitez vous former au métier d’interprète en milieu social ? Vous parlez français et une ou plusieurs autres langues (arabe, somali, afar, dari/pachto, amharic, arménien, kurde, urdu,…) ? Vous êtes sensible aux questions des migrations, à l’accompagnement et au soutien des nouveaux arrivants en Belgique ?

Cette formation de trois jours (20h) propose de définir le rôle de l’interprète en milieu social, son code de déontologie mais aussi de s’exercer, par des mises en situation tirées d’expériences vécues, des discussions autour de lexiques thématiques, afin de mieux comprendre la place de l’interprète dans cette rencontre interculturelle avec un usager et un professionnel.

Vous trouverez le programme complet de la formation ainsi que le lien vers le projet Univerbal.

Renseignements et inscription (gratuite) :

Charlotte ou Emma : 04 232 02 92 ou lemondedespossibles[at]gmail.com

Participation au Hackathon à Paris 8 – coopération migrants/étudiants

Le Cnam (Enjmin & CEDRIC), l’université de Paris 8, la chaire UNESCO ITEN et Games for Change Europe organisent les 7 et 8 juin 2016, dans le cadre de l’IDEFI CreaTIC, un Hackathon :

« Création numérique : Migration[S] Autrement »

Cet événement est réalisé en partenariat avec Gobelins, l’école de l’image, Le Cologne Games Lab de l’université technologique de Cologne, le centre Michel Serres, L’ENSCI, L’ENSAD. Les élèves, issus des établissements en partenariat, auront a proposer et maquetter une application numérique sur le thème proposé. Ils seront conseillés et suivis par les spécialistes de jeux à impact social de Games for Change Europe, dont le thème cette année est : « Immigration, Intégration, Estime de soi : quel rôle pour les jeux vidéo ? ». Il s’agit d’un événement Futur en Seine dont les résultats seront présentés dans le cadre de « Games For Change Europe » (9-10 juin), « Migrations au 21ème siècle – Le Cnam face à l’enjeu des migrations » (27 juin) et « Futur[S] Autrement » dans le cadre du colloque sur l’humanisme numérique (26-28 octobre) organisé par la Chaire UNESCO ITEN et IDEFI CréaTIC.

Cet événement se déroulera au CNAM, 292, rue Saint Martin. 75003 Paris, les 7 et 8 juin 2016 de 9h00 à 19h00 et le 9 juin 2016 de 9h00 à 12h00.

Les informations, mode d’inscription et lieux sont accessibles via notre site mais aussi via les sites www.cnam-enjmin.fr, cedric.cnam.fr, www.idefi-creatic.net et www.g4ceurope.eu.

De multiples projets portés par les personnes migrantes du Monde des Possibles furent présentés auprès des étudiants de Paris 8 pour le développement conjoint d’applications technologiques qui puissent soutenir leur intégration dans la société civile.

Participation au colloque de clôture du projet New Start 4 et 5 Mai 2016 à Oviedo en Asturies (SP)

 

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Ce 4 mai 2016, l’équipe du projet New Start fut à Oviedo en Asturies (Espagne) pour la conférence finale de ce projet Daphné III dédié à la lutte contre les violences faites aux femmes (GBV – Gender based violence).  Voici quelques questions qui furent abordées :

  1. Comment l’Europe peut soutenir des initiatives progressistes en matière d’accès à un emploi pour les femmes qui font l’objet de GbV ? Valoriser les compétences qui n’ont pas été certifiées par un contrat de travail ou diplôme.
  2.  Soutenir l’échange de la diversité interculturelle, des valeurs et visions du monde. Apprendre à se poser des questions qui changent la perception du monde, initier des processus durables d’émancipation.  Tirer des enseignements des expériences du passé, contribuer à l’histoire des mouvements de luttes en faveur des droits des femmes.
  3. Co-créer des espaces de discussion où les expériences des femmes victimes de GBV peuvent s’exprimer, identifier des troubles psychologiques et les habitudes qui peuvent y être associées. Développer l’estime de soi, la confiance en soi dans l’élaboration d’un projet professionnel.
  4. Progressivement intégrer les hommes dans les processus de formation. Voir à intégrer leurs lieux de socialisation pour y défendre les droits des femmes.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=HRrFvapV4ms&w=854&h=480]

12 avril 2016 – Lancement du projet d’interprétariat communautaire UNIVERBAL

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Prochaine session New Start du 11/1/16 au 25/3/16

« N’attends pas le Prince Charmant, apprends à lire et deviens qui tu es » citation féministe.

New Start – Un projet européen de femmes migrantes à l’ASBL Le Monde des Possibles

Par son ouverture aux langues du Monde, le projet New Start invite à la générosité et au partage. Nous, femmes migrantes, nous apprenons les techniques de l’interprétariat en milieu social pour proposer nos compétences linguistiques dans l’accompagnement rémunéré des personnes qui en ont besoin dans leurs rapports aux institutions. Conjointement à ces compétences, New Start promeut aussi un rapport au monde dans toute sa richesse, une amplitude gigantesque à s’ouvrir aux narrations pour en extraire des points de rencontre entre toute la diversité des cultures.

La vie partagée de nos difficultés rencontrées au quotidien révèle souvent des violences administratives, socioéconomiques, patriarcales ou physiques. Nos témoignages qui dessinent les bases d’une solidarité en mouvement sont autant de traces, de reflets, de présences antagonistes avec les hommes et les politiques migratoires discriminantes.

Notre savoir faire est constitué de notre vécu et de nos langues, multiples, bariolées qui plongent parfois aux origines de civilisations ancestrales et méconnues à Liège. D’autres sont complexes, se méritent mais toutes alimentent l’étonnement des innombrables manières de voir le monde, de le dire et de l’aimer. Nos ateliers menés avec nos formatrices Régine, Elisa, Charlotte et Chiara soutiennent une dynamique d’éducation populaire sur une session de 3 mois (5 matinées par semaine) qui se présente en différents modules (droit, citoyenneté, informations sociales, actions collectives, économie sociale…). Cela nous permet de nous retrouver, d’échanger nos expériences et savoir-faire pas uniquement linguistiques.

L’amour des langues c’est l’amour des gens ; une manière aussi de relever le défi de dire le monde avec des vécus parfois traumatiques. Mais nos faiblesses sont nos forces et les femmes réussissent admirablement bien quand elles en ont les moyens. Nos ateliers intègrent parfois la présence des hommes car il s’agit bien de travailler ensemble à l’émancipation de chacun et de chacune quel que soit son sexe, son origine sociale ou ethnique, nous travaillons contre la bêtise et la méchanceté pour que chacune puisse inventer sa vie, ensemble.

Prochaine session New Start du 11 janvier 2016 au 25 mars 2016.

L’équipe New Start.

Le Monde des Possibles – 97 rue des Champs – 4020 Liège – www.possibles.org – 04/232.02.92

 

Avec le soutien de l’Union Européenne – Programme Daphné III – www.newstart-project.eu

L’éducation contre la criminalité.

2015 est sans nul doute une année triste la liberté et les droits de l’homme dans le monde.  Depuis Charlie Hebdo, en passant par Tunis, l’Egypte, le Tchad, le Bangladesh, le Royaume Uni et les Etats unis (pour ne citer que ceux-là) les terroristes de Daesch, Boko Haram et autres mouvements obscurantistes n’ont cessé de semer désolation et terreur.

Beaucoup de questions surgissent toujours au lendemain des attentats perpétrés par ces mouvances Djihadistes. Si les victimes de ces attentats sont des nationaux, les coupables et exécutants de ces basses besognes sont aussi très souvent des fils et filles du pays attaqué.

Alors nous nous posons la question à savoir comment on arrive à retourner son arme contre soi-même.  Paris, San-Bernardino, Tunis, dans tous ces attentats, le contingent d’Européens, d’Américains ayant participé de près ou de loin à ces tueries reste impressionnant.

Nos pays, nos villes sont aujourd’hui un reflet, un miroir ouvert sur le monde. Dans une petite ville comme Liège , Paris ou Manchester nous pouvons croiser le monde dans toute sa diversité. La diversité articule la culture, les courants de pensée et tout ce qui peut nous différencier.

Les exclusions issues des politiques d’intégration des populations d’origine étrangère ont joué un grand rôle dans la radicalisation d’une grande partie des fils et filles de nos cités.  Des villes et quartiers comme Molenbeek, Verviers en Belgique, Marseille, Pas-de calais en France sont devenues de véritables pépinières de la délinquance. Le chômage des jeunes, le décrochage scolaire et le désœuvrement ont atteint des proportions inquiétantes.

Quel avenir pour les jeunes de ces quartiers ou le communautarisme a une place prépondérante, ou le contact avec les autres cultures est quasi inexistant ? Ou l’éducation est abandonnée aux mains de prédicateurs de tout genre et ou les parents submergés par le cout de la vie sont abonnés absents à l’éducation et au suivi de l’avenir de la nation que représentent ces jeunes.

Une piste de solution serait de repenser notre système éducatif, en incluant toutes les diversités et en prenant en compte les besoins et aspirations de tous. Un monde meilleur ne peut se construire avec des divisions, des exclusions et des injustices.

Introduction au projet Interlangues

Après l’émotion, la réflexion et l’action : comment répondre aux jeunes qui s’interrogent sur l’assassinat des journalistes caricaturistes de Charlie Hebdo le mercredi 7 janvier 2015 ? Dans toute l’Europe géographique, beaucoup d’animateur-trices, de professeurs ont abordé la question avec leurs élèves dès le lendemain de l’attentat. Beaucoup se sont trouvés démunis par les interpellations des jeunes. Ces évènements à Paris, Verviers et le climat sécuritaire, les militaires dans la rue en Belgique, les tensions issues du conflit en ex-Yougoslavie et de la guerre civile en Géorgie pointent que le dialogue interculturel et l’expression des droits à vivre ses convictions philosophiques restent difficiles à atteindre dans certains contextes où les jeunes vivent. Les apprentis dessinateurs que sont les jeunes d’Interlangues ou les professionnels confirmés n’ont pas la même façon de travailler, la même culture, ne rient pas de la même chose, la culture du dessin est différente mais nous croyons possible un respect de l’autre par une coconstruction d’une certaine universalité du dessin, de son intention d’où le nom du projet.

Présentation lors du 1er jour de la rencontre à Bruxelles qui fédéra 40 jeunes de Macédoine, Serbie et Géorgie :

Le projet Interlangues.    Des éclats de rire.

Interlangues est né il y a quelques mois quand une professeure de français a exprimé son désarroi devant les questions légitimes de ses élèves suite aux attentats de Charlie Hebdo à Paris.  C’est l’humour, le droit de rire, de se moquer avec une plume et un dessin que des extrémistes ont attaqué.  Nous animateurs, nous savons le prix de la liberté, nous professeurs, nous essayons chaque jour de transmettre un esprit critique sans lequel il n’y a pas de sciences, pas de savoir car tout peut-être critiqué.

L’année 2015 fut terrible, c’est une grande tristesse car l’impertinence fait partie de la vie et c’est la vie qui fut ciblée.  Soyez moqueur, soyez frondeur, la dérision et l’autodérision nous appartiennent, nous pouvons nous moquer de nous même, nous le devons.

Interlangues est un projet pour lutter contre l’obscurantisme qui veut étouffer la liberté d’expression.  C’est une résistance aux fanatiques religieux, aux extrêmes droites, aux politiques qui entretiennent la misère et le terrorisme.

On a tous conscience que ce qui s’est passé est très grave.  Est-ce que cela peut m’arriver ?  Pourquoi des gens font cela sont des questions que les jeunes se posent normalement.  C’est ensemble qu’on peut tenter de répondre à ces questions.  Des questions pour faire le point, des questions pour aussi exprimer nos points de vue, ce que vous aimez, la société que vous souhaitez construire ensemble.

Nos rires sont des chants, des petits dessins au nom de notre liberté.  Nous vous remercions d’être parmi nous dans le climat sécuritaire qui a frappé la France et la Belgique.  Merci d’être là et d’affirmer votre envie, votre désir d’inventer, de découvrir la diversité du monde.  Votre présence est en soi la manifestation d’une lutte pour nos valeurs démocratiques.

Les mots nous manquent devant la souffrance,  nous sommes tous touchés par ce qui s’est passé, nos émotions s’entrelacent.  Mais voici qu’avec nos dessins, nos caricatures nous affirmons une force créatrice immense.  Ici commence un monde possible.  En janvier dernier, Luz disait aux obsèques de Charb « je suis Charlie ? Prouvez-le » et bien voilà nous sommes là et bien prêts à nous exprimer.  Cela ne tient qu’à vous que cette expérience soit solidaire et unique.  

Kevin et Thomas sont présents pour vous accompagner dans le chemin des « même pas peur ». Bon travail les amis.  Je vous souhaite de bons coups de crayons et surtout de bien vous amuser.

Page web du projet ici

 

Mounia : son vécu et la formation New-Start.

« Originaire du Maroc, je suis en Belgique depuis bon nombre d’années. J’ai mis du temps avant de rencontrer le chemin de la formation et du Monde des Possibles ». Mounia, octobre 2015, Liège.

Mounia de son nom est sans-papier. Elle suit la formation New Start au sein de l’ASBL.

« Avant j’ignorais beaucoup de choses. Maintenant je me sens plus sereine pour affronter la vie même si ma situation reste tout de même compliquée. Ce que nous apprenons dans New Start est très bénéfique pour nous et aussi pour notre entourage ». Mounia, octobre 2015, Liège.

Des thématiques comme les droits des femmes, le logement, la santé ou encore le travail sont abordées pour une grande autonomisation des personnes. Les participantes de la formation ont aussi l’occasion de s’essayer à l’interprétariat. Chercher les voies et moyens pour une auto-socio-construction des savoirs et pouvoirs est une des missions allouées à New-Start.

Bon vent à Mounia et à toute l’équipe de la formation New-Start.

« Le monde des possibles » Asbl

Octobre 2015

A la découverte de la formation New Start

Ce mois-ci dans la rubrique « un mois, une formation», nous irons à la découverte de NEW START.

Qu’est-ce que new START ? A quel public s’adresse-t-il ?

New START est une formation financée par le Fonds Européen Daphné qui s’adresse aux femmes migrantes victimes de violences (physiques, administratives, socioéconomiques). Travailler avec les participantes les moyens de repérer et de combattre les violences faites aux femmes migrantes, est un des objectifs que se fixe ce projet.

Parti pour durer toute l’année scolaire, New Start se déroule en trois cycles indépendants dont le premier va de septembre à décembre 2015. Les deux autres cycles se dérouleront de janvier à avril et de avril à juin 2016. Un colloque de présentation des résultats du projet se tiendra en mai 2016 en coopération avec le CRIPEL.

L’équipe du projet Elisa Léonard, Chiara Giacometti, Régine Decoster et Charlotte Poisson travaillent à l’émergence d’un savoir/pouvoir en partant des situations de violences administratives, socioéconomiques, physiques dont les femmes migrantes sont l’objet. La formation New Start, qui est dans sa phase pilote a pour objectif aussi la promotion de l’égalité homme-femme, et fait appel à des intervenants externes pour animer les ateliers (droits, gestion, revendication, interprétariat…). Une transversalité est opérée avec la formation DAZIBAO qui est dédiée aux personnes demandeuses d’asile venant des centres ouverts de la Croix-Rouge. La transversalité vise à la création d’un projet commun d’affiches revendicatives des droits fondamentaux par la technique de la sérigraphie.

Les différents modules décrits sur notre site internet http://possibles.domainepublic.net/?portfolio=new-start travaillent l’empowerment des femmes migrantes conçu comme une meilleure connaissance des droits et un développement de leur capacité d’autonomisation par rapport à des conditionnements sociétaux et familiaux.

Les ateliers d’informations sociales visent également à informer sur les droits en matière de santé, logement, formation, travail. Le développement des compétences requises pour assurer des séances d’interprétariat social dans les associations socioculturelles de Liège est un des objectifs du projet. L’autonomisation financière est coextensive à l’autonomisation par la connaissance des droits selon nous. Beaucoup de participantes qui sont en apprentissage du français parlent déjà une autre langue communément appelée langue d’origine comme le Farsi, l’Albanais, l’Arabe. C’est le multilinguisme qui est promu également dans le projet New Start et explique notre adhésion au réseau Maaya (http://www.maaya.org) qui défend les langues dites minoritaires dans le monde.

En attendant de vous amener à la découverte d’autres projets à l’intérieur de l’asbl nous souhaitons bon vent à toute l’équipe de New start. Son site internet officiel : http://newstart-project.com

« Le monde des possibles » asbl

Octobre 2015

Cent mille personnes pour une meilleure répartition des richesses, contre les mesures d’austérité.

Un résumé de notre participation à la manifestation nationale du 7 octobre 2015 à Bruxelles

Un an de gouvernement Michel. Que retenir de ces douze mois ou l’exécutif Belge avec à sa tête une coalition MR-N-VA a dirigé de main de fer des reformes qui touchent l’ensemble des travailleurs de la Belgique ? On peut retenir que depuis son arrivée au pouvoir, Charles Michel et son allié N-VA n’ont pas perdu du temps. Ce gouvernement a adopté des lois qui précarisent les populations et rend presque insoutenable le cout de la vie. La suppression du revenu d’insertion à un certain nombre d’étudiants, le relèvement de l’âge de la pension à soixante-sept ans, une suppression du saut d’index, la suppression du complément d’ancienneté, les coupes au niveau des allocations d’insertion , les coupes rigoureuses dans les secteurs publics et les pensions sont autant de mesures à mettre à l’actif du gouvernement Michel qui selon un grand nombre d’habitants en Belgique n’en finit plus de diviser.

Ces divisions ont fini par colorer Bruxelles en rouge, vert et bleu en ce matin du 07 octobre 2015. Les différents syndicats du pays qui regroupent en leur sein les travailleurs, ont jugé qu’il fallait montrer son mécontentement face à ces mesures et rappeler le gouvernement à l’ordre. C’est donc en front commun que les centrales syndicales ont décidé d’un commun accord d’une manifestation nationale.

En ce matin d’automne, la population était à un rendez-vous porteur d’espoir. Cent mille personnes selon les organisateurs ont répondu présentes à l’appel syndical. Travailleurs sans-emploi, sans-papiers, pensionnés, tous étaient sortis pour dire haut et fort « trop c’est trop ». Le monde des possibles n’est pas resté en marge de cette mobilisation. Asbl qui travaille dans le champ de la culture, elle compte en son sein un grand nombre de personnes issues de l’immigration. S’il est vrai que les populations sont touchées par les mesures impopulaires du gouvernement Michel , les personnes immigrées ne sont pas épargnées ; elles sont de plus en plus stigmatisées, discriminées et le racisme a gagné du terrain. C’est donc en toute légitimité que les stagiaires de l’asbl, accompagnés de leurs formateurs et de quelques bénévoles ont tenu à être représentés dans cette manifestation nationale.

Une quarantaine de stagiaires et formateurs issus de l’Asbl ont donc rejoint les rangs des grévistes en ce matin du 07 octobre 2015. Leur parcours qui a débuté devant les portes de l’association les a d’abord conduit à la FGTB à la place St Paul à liège ou les attendaient d’autres participants travailleurs sans-emploi et travailleurs sans-papiers. C’est donc tous ensemble, à bord de deux autobus affrétés pour la manifestation que les personnes se sont rendues à Bruxelles. Elles se sont jointes à la grande masse de manifestants et ont scandé tout au long du trajet des slogans hostiles au gouvernement, elles ont dénoncé les politiques d’austérité, d’exclusion, de criminalisation ; elles ont revendiqué le droit à une vie digne, à une répartition équitable du fruit de la croissance.

Eux, citoyens, travailleurs de Belgique ont dénoncé toutes les exclusions :

  • Exclusion d’un logement,
  • Exclusion du travail,
  • Exclusion du territoire,
  • Exclusion de la sécurité sociale,
  • Exclusion des soins de santé…..

C’est aux environs de quinze heures que la foule qui s’était amassée autour des représentants syndicaux, des militants des droits de l’homme et des leaders politiques a commencé à se disperser avec une question à la bouche. …..A qui profitent ces exclusions ?

Liège,octobre 2015

« Le monde des Possibles »asbl

Le Monde des Possibles ASBL