Le MRAX et Le Monde des Possibles ouvrent un point d’appui juridique à Liège

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Le MRAX et Le Monde des Possibles ouvrent un point d’appui juridique à Liège

La lutte contre le racisme est un combat permanent qui, au-delà de la construction d’un discours engagé et progressiste, ne saurait être mené efficacement sans une présence sur le terrain dans le cadre d’un soutien et une assistance aux « victimes » de ce fléau.

C’est ainsi que le MRAX a toujours développé, à côté de son travail de plaidoyer, un service social et juridique recevant et traitant les plaintes en matière de racisme et de discriminations racistes, sous l’angle de différents critères comme la nationalité, la langue, une prétendue race ou la couleur de peau, et cela dans les différents domaines de la vie sociale : enseignement, emploi, logement, voisinage…

À cet égard, le service social et juridique du MRAX reçoit fréquemment des plaintes en provenance de différentes villes de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ces plaintes font l’objet d’un traitement en interne au même titre que les plaintes issues de Bruxelles ou de Flandre.

Cependant, il nous apparait que la relation de proximité est essentielle au bon suivi des plaintes, et par conséquent au respect effectif des droits fondamentaux des citoyens subissant la haine et/ou la discrimination racistes.

Partant de ce constat, le MRAX et Le Monde des Possibles annoncent l’ouverture d’une permanence juridique antiraciste à Liège.

Cette permanence juridique viendra renforcer l’action antiraciste déjà très présente au sein du tissu associatif liégeois.

La permanence sera ouverte chaque mercredi.

 

Didier Van der Meeren – Administrateur du Monde des Possibles – 0497/53 38 85

Carlos Crespo – Président du MRAX – 0485/31 16 58

Excursion à Bruxelles le 29 février 2016

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Un groupe d’apprenant-e-s de l’ASBL Le Monde des Possibles s’est rendu à Bruxelles le lundi 29 février afin de visiter le bâtiment du Parlement européen et de rencontrer le Député européen Marc Tarabella
« Elle est où, l’Union européenne ? », « Qui la dirige ? », « Pourquoi les migrants arrivent-ils en Europe ? », « Quels sont les valeurs de l’Union européenne ? », « Pourquoi elle ne trouve pas de solutions à la problématique actuelle des migrants ? »
Telles étaient les questions qui résonnaient régulièrement dans les couloirs du Monde des Possibles, association située à Liège, au numéro 97 de la rue des Champs à Liège et qui organise différents cours et formations en français langue étrangère, alphabétisation, informatique et citoyenneté.
Pour répondre à toutes ces questions, la direction de l’ASBL, les formatrices et leurs apprenant-e-s ont organisé une excursion à Bruxelles et une rencontre avec le Député européen Marc Tarabella au siège du Parlement européen, en plein cœur de l’Union Européenne.
L’excursion a eu lieu le lundi 29 février 2016. Elle a débuté par une visite touristique de la Grand-Place où les participants ont admiré la richesse architecturale et la beauté des maisons de corporations, de l’Hôtel de Ville et de la Maison du Roi. Ensuite, ils ont découvert la statue de Manneken-Pis, symbole de l’indépendance d’esprit des Bruxellois.
Les objectifs touristiques suivants ont été le Mont des Arts et le parc Léopold où les participant-e-s ont organisé un pique-nique interculturel : une occasion de partages et d’échanges d’impressions.
Arrivés au Parlamentarium, les apprenant-e-s ont été guidés à travers l’histoire de l’intégration européenne par des écrans multimédias dynamiques et interactifs. Cela leur a permis de comprendre l’influence de l’Union européenne sur la vie quotidienne de chacun. Les guides multimédias disponibles dans les langues officielles de l’Union ont facilité la compréhension des informations fournies.
La rencontre avec le Député européen Marc Tarabella a été riche en informations et en échanges. Les thématiques abordées concernaient le fonctionnement de l’Union (la Commission, le Parlement, le Conseil des ministres), les tâches quotidiennes liées à la fonction de député européen, le lien entre l’écologie et l’agriculture et le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP). Le Député précisait que le TTIP était plus désavantageux pour les Européens que pour les Américains, car les normes du marché américain ne sont pas au même niveau d’exigence que celles du marché européen et que les entreprises privées allaient désormais pouvoir attaquer les états et certains conquis sociaux.
Une visite de l’hémicycle a eu lieu à la fin de la rencontre, ce qui a permis au député de décrire la manière dont on vote les lois au sein du Parlement. Par la même occasion, les participant-e-s ont pris beaucoup de photos en souvenir de ce moment mémorable.
Sur le chemin du retour, les participant-e-s se remémoraient cette journée riche en découverte. La bonne ambiance était toujours au rendez-vous et les questions fusaient donnant aux formatrices de nouvelles pistes à exploiter dans leurs cours respectifs.
Corina Moisescu
Formatrice Français Langue Etrangère au Monde des Possibles

MA LETTRE – Hommage à Roger Kalemba

Je t’avais promis que je ne serai plus triste. Je t’avais dit que je tiendrai. Je t’avais dit que je survivrais.  Mais voilà le temps est passé et je reviens vers toi !!! je reviens vers toi parce-que ma douleur est grande et ma peine immense. Grande et immense car mes larmes coulent dans mes entrailles. Elles refusent de couler sur mes joues pour pas les abimer. Tu te souviens surement de lui. Comme moi il était toujours avec toi ; Comme moi il te suppliait de le laisser « exister » ; comme toutes ses personnes, il voulait tout simplement « vivre ».

Il me parlait de projets de vie. Il me parlait de sa maman, de sa sœur ; il me parlait d’amour et de paix. Que de rêves brisés, que de cœurs déchirés ; il n’a pas tenu.

Il n’a pas tenu face à la douleur que tu lui as infligée ; il n’a pas tenu face à sa famille en souffrance et son impuissance à briser les chaines que tu lui as mises. Il n’a pas tout simplement survécu.

Comme lui beaucoup sont encore derrières tes grilles. Tu les appelles « illégaux », tu les prives de liberté. Ils crient, ils pleurent, ils agonisent et finissent par s’éteindre sous tes yeux ou souvent très loin de toi.

L’Un d’entre eux s’appelait KALEMBA ROGER. Quinze années qu’il te supplie de le laisser vivre. Quinze années qu’il subit ton injustice. Quinze années que tu t’acharnes contre lui. Quinze années !!!!

J’imagine la douleur d’une mère qui n’a pas revu son fils depuis quinze années.  J’imagine la femme qui regarde la route depuis quinze années, un enfant à qui on a tout arraché et qui devra désormais être un « enfant-adulte ». La tristesse de tous ceux-là privés d’affection.

Si j’ai choisi de t’en parler, c’est parce-que tout est si loin et si proche de nous.  Si je te le dis c’est parce-que tu pouvais passer à côté sans t’en rendre compte.

Si j’attire ton attention c’est parce-que je pense que nul n’a le droit d’infliger une telle douleur à son prochain. Si je m’exprime c’est parce-que j’ai espoir…

Espoir que les hommes seront vraiment égaux, que chaque vie compte, que la main tendue croisera une autre main ; espoir que la lumière reviendra ; que les chants remplaceront les coups de fusils et de mitraillettes ; espoir que l’océan est bleu ; espoir que Kalemba repose en paix.

En hommage à Roger Kalemba, qui s’est suicidé en détention dans le centre fermé de vottem le 19 décembre 2015.

Repose en paix

Theo Francken et les revenus des réfugiés.

La politique de la division

Le secrétaire à l’asile et à la migration a une fois de plus, comme à chacune de ses sorties tiré, sur la cohésion sociale. Il a, dans une interview sur (http://www.rtl.be/videos/video/560389.aspx), remis en cause le droit au revenu social aux personnes reconnues réfugiées.  Il pose la question : « pourquoi un belge qui a payé des cotisations reçoit 1100 euros pendant que les réfugiés reçoivent 1000 euros »?

Nous souhaitons rappeler au secrétaire Theo Francken que les réfugiés reçoivent uniquement 817 euros. Que cet argent sert à payer le loyer, les factures, les formations. Le temps accordé à l’insertion et à l’intégration de ces populations nécessite aussi un accompagnement. Une politique de classification des populations n’est pas une bonne chose.  Le président de la NVA (Bart de Wever) avait déjà fait allusion à cette division dans une de ses sorties médiatiques.

Ces personnes reconnues réfugiées sont des citoyens à part entière et non des citoyens de seconde zone comme vous le voulez. Voilà pourquoi elles ont un droit de vivre et non de survivre.

Monsieur Franken a un revenu de 10.039 euros par mois tandis que le citoyen lambda, le belge qui a travaillé 40 ans touche 1100 euros.

Pourquoi ne pas commencer par justifier cette différence de traitement et réduire cet écart inacceptable ?

La solidarité

Une alternative face à la précarité

Désastreuse, pénible, difficile, autant de mots qui pourraient bien qualifier l’année 2015.

Au moment où le monde s’apprête à ouvrir une nouvelle page de son parcours, jetons un regard sur celle qu’on referme.  Attentats, déplacés, migrants, guerre ont dominé l’actualité de cette année. Il est vrai que cette année a été très difficile pour les populations. Elle a aussi permis de voir un côté positif. La solidarité.

Solidarité ou alternative

L’accueil des migrants a suscité en Europe des sentiments partagés. D’un côté le sentiment de peur a poussé aux extrémités et de l’autre des populations ont tout simplement refusé la peur en ouvrant tout grandement leurs cœurs et leurs maisons. A travers le monde associatif, syndical, des initiatives se sont développées dans nos villes en faveur de ceux qui fuient les persécutions de tout genre.  A Liège, la voix des sans-papiers est une des structures qui bénéficie de cette solidarité. Des personnes sans-papiers et privées de tout droit vivent grâce à l’aide et la solidarité que les liégeois leur apportent. Le monde des possibles en partenariat avec le CEPAG et la FGTB apportent son appui et son soutien à travers des formations comme l’école des solidarités. Les personnes sans-papiers sont aussi reçus dans les cours de français et d’informatique
dispensés à l’ASBL.

Les actions développées par cette solidarité pourraient être des alternatives pour le monde. Apprendre à se voir, à se parler, défendre les mêmes valeurs, refuser la peur. Des sans-emplois qui se retrouvent avec les sans-papiers, des travailleurs qui se retrouvent avec d’autres travailleurs, des nationaux qui se retrouvent avec des étrangers, des populations qui échangent, c’est de cela que nous parlons. Se rapprocher les uns des autres permet une ouverture et une mise en commun des difficultés, des revendications et aussi un partage des savoirs et des réalités. La société de demain (si ce n’est déjà) celle d’aujourd’hui est dans l’obligation et pour sa survie, de prendre en compte sa diversité culturelle, interculturelle pour une meilleure harmonisation des besoins.

Souvenirs

Je me souviens quand j’avais cinq ans, ma maîtresse de primaire passait me chercher chez moi pour m’emmener avec elle à l’école. Et à la fin de la journée,  elle me prenait la main et me raccompagnait à la maison.

Abdel, Maroc

Je me souviens à l’âge de 8 ans j’avais beaucoup d’aventures avec mon vélo. Je faisais le cascadeur et j’ai eu des problèmes avec les voisins et la famille. J’essayais de voler avec mon vélo !

Imed, Tunisie

Je me souviens de l’odeur du gâteau aux noix que ma mère préparait quand j’étais petite. Il fallait attendre que le gâteau soit bien refroidi et après on le mangeait tous ensemble en buvant du thé.

Nera, Bosnie

Je me souviens à l’âge de cinq ans des promenades au bord de l’eau avec ma grand-mère.  

Erika, Belgique

Je me souviens, dans mon enfance, mon quartier organisait presque tous les jours des matchs de football qui n’en finissaient plus. Le ballon, c’était le bien des joueurs. Chacun était chargé à tour de rôle de le garder.

Ahmed, Maroc

Je me souviens toujours de cette odeur de mangues fraîches que moi et mes petites sœurs allions ramasser sous les manguiers chaque midi à la pause.

Gisèle, Cameroun
Groupe Metis’âges, décembre 2015

LES STAGIAIRES DE LA FORMATION DAZIBAO VISITENT LA VOIX DES SANS-PAPIERS

Une centaine de personnes dans la promiscuité et le confinement de l’occupation des locaux situés Boulevard Sainte Beuve à Liège.

Se rendre compte des difficultés que vivent au quotidien les personnes sans-papiers.  La démarche a conduit les stagiaires de la formation « dazibao » à se rendre  ce mardi trois novembre à Burenville ou les sans-papiers tiennent depuis deux mois une occupation.  Les stagiaires ont pu rencontrer des femmes, des enfants et des hommes qui avant de se retrouver dans cette situation, ont été des demandeurs d’asile au même titre que les stagiaires du dazibao.

Ils ont pu échanger avec les résidents, harmoniser leur combat et élaborer ensemble les voies et moyens pour sortir de la précarité. Située sur le Boulevard sainte Beuve, l’occupation est selon les stagiaires l’illustration d’une mauvaise politique migratoire. Ils ont promis aux occupants de relayer leur message dans la société et au Monde des possibles. Ils ont aussi exprimé le vœu de voir émerger une société sans discrimination et sans exclusion.

Ma lettre

Assis sur une chaise, je me balance en avant, en arrière. Mes souvenirs activent un petit sourire sur mes lèvres, mais l’amertume et le désespoir finissent par reprendre le dessus. Je suis triste. Triste du fait que tu ne me vois plus ; que tu ne me regardes plus. Pourtant dieu seul sait comment je me suis investi pour toi. Par mon travail, mon courage et mon abnégation, j’ai fait de toi ce que tu es aujourd’hui.

Pendant plusieurs années, et cela sans relâche, je me suis donné au travail. Tu as aujourd’hui tout ce qu’il te faut pour être respecté. Des immeubles, une autosuffisance  alimentaire, une sécurité des biens et des personnes, bref tout ce qu’il te fallait. Tu rayonnes dans le concert des nations.  Tu te targues d’être un pays de droits, tout en oubliant que c’est moi et les autres qui avons lutté pour ces droits. Si je t’écris, c’est par rapport à la promesse que tu m’avais faite.

Tu te souviens, tu me disais que j’aurai une retraite tranquille, à l’abri du besoin. Que je serai pris en charge le moment venu. En retour, tu m’as mis dans une chambre avec des rideaux, des fenêtres et des portes closes. Une chaise roulante me sert de fauteuil et de moyen de locomotion. Je t’observe chaque jour à travers les fenêtres. J’ai pas de moyens pour finir mes vieux jours. Tu n’as pas tenu à tes promesses. Même les droits pour lesquels j’ai lutté pour moi et mes enfants s’étiolent  de jour en jour. Du coup, mon fils ne me rend plus visite. Tu l’utilises trop et il n’a plus de temps à m’accorder. Entre moi qu’il pense et qu’il ne voit pas, et mon petit-fils qu’il regarde sans voir, quel avenir pour nous ? Est-ce comme cela que je suis récompensé après tout le service que je t’ai rendu ?

Le pensionné que je suis, te demande de le sortir des placards, des oubliettes, car je peux encore participer à ton développement. J’ai encore mon mot à dire. J’ai droit à ton respect  et non à ton indifférence.

Pour et au nom de tous les pensionnés.
Ton fils

Ras-le-bol de cet amalgame

Indignée par cette actualité sanglante qui s’enchaîne et se déchaîne sans une vraie prise de conscience, je suis révoltée face à ce drame immense qui se joue au Proche Orient dans l’indifférence et face à ces terroristes qui ont su construire un État, pardon d’avoir aidé à faire monter cet État. Ces assassins qui sèment la mort et répandent la terreur sont aujourd’hui parmi nous : dans nos rues, nos magasins, nos stades, etc. Aucune cible n’est épargnée.

Aujourd’hui, la mort a frappé en,plein cœur de l’Europe : le mal est transporté. On n’a rien fait pour l’éviter, mais bien au contraire, des dirigeants ont déstabilisé les pays arabes, ont tué ou ont déchu leurs présidents, ces mêmes présidents qu’ils ont soutenus.

Et maintenant, qu’est-ce qu’on entend comme discours et comme analyse ?

C’est l’islam qui en est la cause. Chose qui alimente les médias et fait des sous. Nous, en tant que musulmans à majorité écrasante (nous serons bientôt deux milliards de personnes), nous subissons chaque jour ce mensonge et les médias sont finalement la pire des armes.

À vous, les diffuseurs et les profiteurs d’amalgames, j’aimerais vous poser une question. Croyez-vous que si nous étions deux milliards de terroristes, vous auriez survécu ?

Une musulmane en colère

 

Attentats de Paris

Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes.

C’est avec effroi, émoi et indignation que le monde a appris les attentats de Paris ce 13/11/15.  Cent trente morts, trois cent cinquante-deux blessés dont quatre-vingt-dix neufs entre la vie et la mort. Un vrai coup porté à la liberté et à la solidarité entre les peuples.

Le monde des possibles et l’ensemble des stagiaires dont beaucoup de musulmans choqués par cet attentat, à l’instar du monde entier condamnent ce crime abject.  La liberté et le droit ne sauraient en aucun cas être pris en otage par des barbares aux idéologies obscures.  Nous nous tenons aux cotés du peuple français pour lui témoigner notre soutien en ces durs moments.

Nous invitons aussi l’ensemble des populations à ne pas tomber dans le piège de l’amalgame terroristes=musulmans tendu par la situation anxiogène actuelle.  Nous réitérons notre engagement à lutter pour les droits fondamentaux et à préserver le « vivre-ensemble » dans un monde devenu un village planétaire.

La réflexion sur les causes qui peuvent expliquer le terrorisme reste selon nous prioritaire tant sur les parcours individuels des jeunes qui se lancent dans un Djihad que l’Islam ne reconnaît pas que sur des politiques menées au Moyen-Orient depuis le Patriot Act de George Bush.  Les populations locales sont quotidiennement prises en otage entre les intérêts des multinationales, des pétromonarchies et de l’Etat islamique, tous alimentés par la manne pétrolière.  Qui achète le pétrole que l’Etat Islamique vend chaque jour pour 1.500.000 dollars ?  Qui héberge les comptes en banque de l’EI ?  Pourquoi les actions de l’industrie militaire sont excellentes depuis lundi 13/11/15 ?  Tous les jours, des attentats sont perpétrés dans la région, tous les jours des drônes occidentaux bombardent des zones où les populations ne sont pas épargnées.

Il s’agira d’être vigilant dans les mois qui viennent ; vigilant à l’égard des risques d’attentats et vigilant à l’égard de la violation de nos libertés que le gouvernement va réduire en leur nom.  Dans un climat où les mesures d’austérité dont nous sommes l’objet sont dénoncées, l’état d’urgence est aussi une opportunité de neutraliser la contestation sociale et légitimer des politiques gouvernementales ouvertement autoritaires.  Les milliers de migrant-e-s qui frappent actuellement aux portes de l’Union Européenne risquent d’en faire faire les frais au profit des partis d’extrême droite ravis de voir les partis majoritaires reprendre leurs thèses fascistes.         

Nous serons aux côtés de ceux et celles qui se lèvent au quotidien pour la paix.

Le Monde des Possibles ASBL