Le peuple KICHWA et le capital

Lutter pour préserver sa culture et ses droits

Si une grande partie de la lutte contre l’exploitation se concentre sur le continent européen, il convient de faire le lien avec d’autres luttes qui se passent tout aussi à coté.

Le capitalisme a atteint des proportions inquiétantes. Partout dans le monde, des voix s’élèvent pour dénoncer les abus du système. De ces voix,est celle du peuple KICHWA de SARAYAKU.

Ce peuple, descendant des INCAS, vit aujourd’hui sur les berges de la rivière Bobonaza au coeur de la foret amazonienne. Au nombre de mille deux cents (selon le collectif Krasnyi), ce peuple est aujourd’hui menacé sur ces terres.

Cent trente cinq milles hectares de foret, ça attire forcement les multinationales. Surtout quand ces terres renferment de l’or noir.

Leur lutte pour sauvegarder leurs terres peut être perçue comme une alternative contre le capitalisme et l’exploitation qu’il génère.

AGIP et la CGP (Compagnie Générale des Combustibles) furent désignés par le gouvernement de l’Equateur pour exploiter les terres de ce peuple. Malgré leurs minces moyens, le peuple KICHWA a intenté un procès contre l’état pour “non respect des droits des peuples autochtones et violation de la constitution”. Le dossier jugé par la commission inter américaine des droits de l’homme a fini par donner raison au peuple de SARAYAKU le 25 juillet 2012.

Malgré cette décision de justice, le gouvernement et les multinationales continuent de persécuter ce peuple minoritaire avec une présence de militaires et de grues pour des recherches.

Les membres de cette communauté sillonnent aujourd’hui l’Europe, pour expliquer et rallier d’autres voix à leur cause. Cette lutte légitime est pour nous la preuve que le capitalisme est un fléau mondial et doit être combattu par des mesures à l’échelle mondiale et dans l’union des forces.