L’éducation contre la criminalité.

2015 est sans nul doute une année triste la liberté et les droits de l’homme dans le monde.  Depuis Charlie Hebdo, en passant par Tunis, l’Egypte, le Tchad, le Bangladesh, le Royaume Uni et les Etats unis (pour ne citer que ceux-là) les terroristes de Daesch, Boko Haram et autres mouvements obscurantistes n’ont cessé de semer désolation et terreur.

Beaucoup de questions surgissent toujours au lendemain des attentats perpétrés par ces mouvances Djihadistes. Si les victimes de ces attentats sont des nationaux, les coupables et exécutants de ces basses besognes sont aussi très souvent des fils et filles du pays attaqué.

Alors nous nous posons la question à savoir comment on arrive à retourner son arme contre soi-même.  Paris, San-Bernardino, Tunis, dans tous ces attentats, le contingent d’Européens, d’Américains ayant participé de près ou de loin à ces tueries reste impressionnant.

Nos pays, nos villes sont aujourd’hui un reflet, un miroir ouvert sur le monde. Dans une petite ville comme Liège , Paris ou Manchester nous pouvons croiser le monde dans toute sa diversité. La diversité articule la culture, les courants de pensée et tout ce qui peut nous différencier.

Les exclusions issues des politiques d’intégration des populations d’origine étrangère ont joué un grand rôle dans la radicalisation d’une grande partie des fils et filles de nos cités.  Des villes et quartiers comme Molenbeek, Verviers en Belgique, Marseille, Pas-de calais en France sont devenues de véritables pépinières de la délinquance. Le chômage des jeunes, le décrochage scolaire et le désœuvrement ont atteint des proportions inquiétantes.

Quel avenir pour les jeunes de ces quartiers ou le communautarisme a une place prépondérante, ou le contact avec les autres cultures est quasi inexistant ? Ou l’éducation est abandonnée aux mains de prédicateurs de tout genre et ou les parents submergés par le cout de la vie sont abonnés absents à l’éducation et au suivi de l’avenir de la nation que représentent ces jeunes.

Une piste de solution serait de repenser notre système éducatif, en incluant toutes les diversités et en prenant en compte les besoins et aspirations de tous. Un monde meilleur ne peut se construire avec des divisions, des exclusions et des injustices.