Lueur d’espoir pour les femmes saoudiennes

Le droit de conduire reste interdit aux femmes.

Aussi petite soit une ouverture, elle peut permettre de respirer un grand bol d’air. Une lumière peut y jaillir et se transformer en espoir. Espoir de tout un peuple, toute une société, tout un genre.  C’est cette lumière-là qui a éclairé aujourd’hui les femmes du royaume saoudien.

Elles ont pu participer pour la première fois de leur vie, à des élections. Elles y étaient comme candidates et comme électrices.  Nous saluons le pas entrepris par les dirigeants du royaume vers une abolition des violences faites aux femmes ; mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Le royaume saoudien reste un pays ou les libertés individuelles et collectives sont confisquées. Le droit de conduire est interdit aux femmes. Le droit à un compte bancaire, à des études secondaires, tous ces droits restent niés par les pouvoirs saoudiens.

Cela n’empêche pas les monarchies du golfe d’être de bons élèves devant nos gouvernants politiques. A tel point de nommer l’Arabie-Saoudite à la tête d’une commission des « droits de l’homme de l’ONU » http://www.lemonde.fr/international/article/2015/09/22/le-role-de-l-arabie-saoudite-au-conseil-des-droits-de-l-homme-fait-debat_4767286_3210.html

L’argent issu du travail de ces femmes ne saurait en aucun cas servir à fermer les yeux de l’opinion internationale sur les dérives autoritaires des pouvoirs saoudiens. Moins que ça a suffi pour attaquer d’autres pays comme la Libye.  La peine de mort reste appliquée en Arabie-saoudite.

Le respect de tous les droits humains reste un préalable à la paix sur notre planète.